L’Atacama

Quelques heures après le départ d’Antofagasta nous sommes déjà à plus de 3000m avant de redescendre vers le village de San Pedro d’Atacama, qui sera notre base pour les prochains jours.
De là nous visitons  le cœur du salar : du sel à perte de vue ! Seules subsistent quelques lagunes peuplées de flamants. Nous nous baladons dans la vallée de la Lune, un lieu totalement désertique dont le nom est bien approprié.

Vallée de la Lune

San Pedro est également notre point de départ vers la Bolivie, où nous admirons les lagunes d’eau chargée en magnésium, leur donnant une couleur verte irréelle. Les rares endroits où l’eau est présente sont magiques : par la couleur, la température (le régal des bains dans l’eau à 30° alors qu’on est à 3500m d’altitude !), ou la pression des eaux chauffées par le volcanisme formant les geysers du Tatio. C’est également le rendez-vous des nombreux oiseaux dont les flamants, ou des vigognes (cousins sauvages des lamas).

Geysers du Tatio

Vers Antofagasta

Vendredi a été le début de la montée vers le Nord par la Panaméricaine : des centaines de kilomètres de désert entre deux chaines de montagnes. La principale curiosité du jour a été la pluie en plein désert ! Nous passons la nuit près de Caldera dans une petite cité balnéaire.

Le désert d’Atacama vers Copiapó

Samedi encore beaucoup de route à travers le désert, qui devient super aride : alors qu’on avait jusqu’alors quelques cactus, plus du tout de végétation : que de la roche sur tout le trajet ! L’après midi nous avons visité le mythique VLT, le Graal des astronomes… avant de finir le trajet jusqu’à Antofagasta, ville coincée entre l’océan Pacifique et le désert : un contraste tellement saisissant.
Demain départ vers l’altiplano, les hauts plateaux du désert d’Atacama

Observatoire Cerro Paranal (VLT)

Vallée d’Elqui

Mercredi après un rapide vol de Santiago vers La Serena nous sommes directement partis dans la Vallée d’Elqui : entre deux flancs de montagne arides où poussent surtout des cactus, une vallée verdoyante avec une rivière de montagne (eau glacée et réputée pour ses diverses vertus), en faisant quelques arrêts pour voir les principaux lieux de la vallée : villages typiques, jolies églises, … La première nuit d’astronomie c’est déroulée à l’observatoire Mamalluca : le ciel tient ses promesses, c’est impressionnant de voir la voie lactée ou les Nuages de Magellan se détacher à ce point sans être encore habitué à l’obscurité…

Observatoire Mamalluca

Au cours de la journée de jeudi nous sommes allé plus loin dans la vallée, profitant de la verdure pour se détendre, se baignant dans la rivière. Nous avons passé la soirée dans l’observatoire Del Pangue, beaucoup plus petit que le premier mais moins touristique : plus calme, du meilleur matériel, une vue sur les observatoires Cerro Tololo ou Gemini… vraiment impressionnant. J’ai pu y réaliser ma première photo du ciel austral. Nous sommes ensuite redescendu sur la côte du Pacifique pour passer la nuit à la Serena


Arrivée à Santiago

Après un voyage éprouvant (retard sur Lyon-Madrid ayant menacé la correspondance, mais surtout 13heures de vol depuis Madrid), nous voila enfin sous le soleil éclatant de Santiago de Chili ! Nous avons rapidement visité la ville, mais là c’est surtout un repos bien mérité, les 4 heures de décalage horaire ne nous aidant pas à garder la forme.
Plusieurs caractéristiques en font une ville assez déroutante : au pied des Andes, peuplée de chiens errants et de chats de gouttière, avec une architecture et un urbanisme débridé, …

Demain matin ça sera un nouveau trajet en avion pour rejoindre la ville de La Serena, au bord du Pacifique, qui sera le vrai départ de notre traversée du Chili.